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Sa Majesté des mouches W. Golding traduction 1953
Lectures Croisées du 29 novembre 2016 – par Nicole Gauthey
Le contexte : il s’agit ici du 3ème volet d’un cycle que le G.R.E.P. a intitulé Gouverner par la peur consacré a l’analyse du livre de Golding Lord of the flies 1956. Il se situe après le commentaire du film de Peter Brook par Alice Vincens et la conférence débat avec Carole Desbarrats intitulée Violence des images
1ère partie : biographie de Golding par Michel Lagoin
2ème partie : commentaire par Nicole Gauthey Lire la suite
Shell veut coûte que coûte maintenir le dividende de ses actionnaires
Vers la nécessaire mutation de l’entreprise
Dans le but de percevoir l’entreprise au-delà du discours convenu, ci-joint un extrait de l’avant propos à Penser l’entreprise, nouvel horizon du politique, édition 2015 de Olivier Favereau, auteur également de Entreprise, la grande déformation, édition 2014 :
Le développement de la corporate governance a cristallisé une vision des rapports de l’entreprise à ses actionnaires, tenus désormais pour les » propriétaires de l’entreprise « . Les dirigeants intériorisant cette référence d’autant plus volontiers que leurs intérêts ont été alignés sur ceux des actionnaires, la maximisation de la valeur actionnariale est devenue la finalité principale de l’entreprise.
Cette dérive a provoqué la » grande déformation » de l’entreprise, les considérations financières prenant une place prépondérante par rapport aux dimensions économiques et sociales. La déformation est particulièrement sensible pour les entreprises dont l’actionnariat dispersé est essentiellement composé d’acteurs en quête d’un rendement financier de leur placement, sans intérêt réel pour la vie de l’entreprise. Dès lors, le déséquilibre structurel des pouvoirs au sein de l’entreprise s’alourdit, au détriment du rapport des salariés à leur travail et à leur entreprise, et des autres intérêts mis en jeu par la vie de l’entreprise.