Archives Mensuelles: avril 2020

Stratégies médicales variées pour réduire ou stopper la progression de la maladie COVID-19 ?

Stratégies médicales variées pour réduire ou stopper la progression de la maladie COVID-19 ?

Par Max Lafontan

Sommaire  Après un premier mémoire intitulé : « La saga de COVID-19, une maladie due à un coronavirus SARS-CoV-2 émergent chez l’humain » déposé sur le site de l’Académie le 20 mars 2020, ce second document vise à répertorier et analyser de façon critique les stratégies médicales en cours de développement. Bien que délicat à évaluer, le taux de létalité de COVID-19, rare chez l’enfant, est environ trois fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière chez les adultes. Pour les personnes âgées de 60 ans et plus, la chance de survie à la suite d’une infection par le SARS-CoV-2 est d’environ 95 % en l’absence de comorbidités. Il existe essentiellement trois interventions globales, non pharmacologiques pour ralentir ou tenter d’arrêter définitivement la maladie de COVID-19. On peut distinguer trois stratégies essentielles. La première repose sur la « distanciation sociale », les « gestes barrières » et divers niveaux de confinement assortis de tests de détection précoces. La seconde relève d’un « laisser faire » en attendant que suffisamment de personnes aient été confrontées à la maladie et soient immunisées contre SARS-CoV-2 par leur immunisation acquise (il faut atteindre 60 à 70 % de la population). On parle « d’immunité collective » ; elle peut avoir un coût humain important. La troisième option reposera sur de larges plans de vaccination qui pourront être envisagés dès qu’un vaccin sera disponible.

En ce qui concerne les approches pharmacologiques nous évoquerons tout d’abord les repositionnements dans l’utilisation d’anciennes molécules (ainsi que leurs mécanismes d’action) et la quête de nouvelles molécules. Nous aborderons également des thérapies complémentaires basées sur l’utilisation d’agents pharmacologiques anti-cytokines ou immunomodulateurs ainsi que l’administration d’immunoglobulines ou d’anticorps monoclonaux. Nous conclurons en évoquant succinctement l’option vaccinale et les quelques pistes de recherches sur les vaccins contre le SARS-CoV-2.

L’article complet est disponible en suivant ce lien.

Atelier «  Archipel Français » de Jérôme Fourquet – Suite

Le texte qui suit m’a été fourni par Christian CLASTRES le 31/3/2020. Les circonstances m’ont empêché de le publier plus tôt. Avec mes excuses. jmPillot

Le GREP avait prévu dans sa programmation 2019/2020 un Atelier pour débattre du livre de Jérôme Fourquet «  L’Archipel Français » qui analyse la fragmentation contemporaine de la société française et ses principales causes. Cet Atelier n’ayant pu avoir lieu le 26 mars, il a été remplacé par une tentative d’Atelier interactif par courriel, à partir du résumé du livre et de quelques documents sur le même thème qui vous ont été envoyés le 20/03, l’objectif étant d’essayer de faire « rebondir » les échanges.

Aujourd’hui (31/03) seules deux contributions ont été reçues que vous trouverez, comme promis, dans cet envoi ( Textes de Gilbert Gauthier et de Jean-Marie Pillot). Ce relatif échec dans la participation à ces échanges, peut avoir deux causes principales :

  • Le nombre important de textes, de vidéos, de documents que nous recevons tous les jours en circulant sur le Net, saturant un peu nos capacités de lecture et de réflexion, même en période de confinement.
  • Mais surtout le déplacement des centres d’intérêt et de réflexion causé par la pandémie du Covid 19. Pour illustration, l’interview donné par Jérôme Fourquet le 22 mars au Journal « Les Echos » qui porte essentiellement sur les diverses réactions de la société face aux conditions de vie actuelles, dont plus loin vous trouverez un petit extrait. J’avais, sur ces mêmes thèmes , demandé à une amie du GREP qui habite depuis plusieurs années à la Reynerie ( quartier du Mirail à Toulouse) et qui anime l’équipe de rédaction du Journal de quartier «  Reynerie Miroir » de donner quelques aperçus sur la façon dont le confinement était vécu dans ces quartiers. Vous pourrez lire son témoignage plus loin ( Texte d’Annie Dufay Conter).

Alors, je propose qu’on arrête ici ces échanges sur le livre de J. Fourquet, et qu’on se mette à l’écoute des nouvelles problématiques que nous impose la période actuelle. En particulier, parce qu’ au GREP nous cherchons «  à décrypter le présent pour mieux construire l’avenir… » il s’agit de savoir si cette pandémie, dont on espère qu’elle sera éphémère, sera néanmoins une bonne façon de préparer les changements que ne manqueront pas de provoquer la crise déjà annoncée et inéluctable provoquée par les changements climatiques. A titre de transition dans ces questionnement, vous trouverez en fin d’envoi un petit texte « Du virus rouge au virus vert » que j’ai écrit le 23 mars.

Merci à tous ceux qui ont participé à ces échanges et à tous ceux qui liront les textes ci-après.

Christian CLASTRES  du Bureau du GREP MP.

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Texte de Gilbert GAUTHIER :

Bravo pour cette initiative et pour le travail très important qui a été fourni. Je voudrais insister sur une nouvelle donnée qui me semble caractériser également la société actuelle. Afin d’étouffer les ressentiments engendrés par la précarisation et le recul des acquis sociaux, on a permis et encouragé la création d’un espace de sous-culture destiné à valoriser le simple citoyen (réseaux sociaux, émissions de téléréalité etc.) Les centres d’intérêt sont diversifiés afin que chacun y trouve son compte (relations sentimentales, de voisinage, bricolage, cuisine etc.) Il devient facile et gratifiant de donner son avis sur les sujets abordés ou de se défouler sur les consoles de jeu. Les propos du café du commerce y acquièrent légitimité et notoriété. Il s’agit de libérer la parole mais aussi de la canaliser. On l’oriente vers des thèmes qui ne dépassent pas le cadre de la vie privée ou des loisirs afin de lui ôter sa virulence, de la rendre vide ou inutile.

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Compte-rendu Atelier GREP du 27/02/2020 « L’écoféminisme pour changer notre modèle de développement

Présent.e.s : Bernard Arias; Christian Clastres ; Hubert Cros; Roger Depledge ; Blandine Journet; ; Bernard et Claudine Lacaule; Cécile Méric; Florence militante féministe depuis 10 ans; Claire Paound;  Jean-Marie Pillot; Claude Villet;
Jacqueline Taleb-Bonnet (animatrice, auteure compte-rendu).

A) Présentation par Jacqueline Comme nous attendions encore l’arrivée de certaines personnes, Jacqueline a fait une mini présentation de l’écoféminisme.

Fille d’agriculteur et d’agricultrice du Tarn-Et-Garonne, coupée du monde urbain, je ne savais pas la chance que nous avions eu d’avoir une mère immigrée italienne arrivée en France. Ma mère a été élevé dans une famille pauvre et nombreuse de 7 enfants. Elle a travaillé dur dès 11 ans (1941) pour ramener quelques sous dans le foyer. N’ayant pas pu étudier, elle nous a encouragé de travailler à l’école pour me disait-elle ne pas dépendre d’un homme. Mon père disait à ses deux filles : « Jean-Claude va reprendre la ferme, Daniel va bien étudier pour gagner sa vie. Vous, Paulette et Jacqueline, il vous suffit de trouver un beau garçon qui a de l’argent. Ce n’est pas nécessaire que vous gagnez votre vie. »

Voilà, un peu dessiné le patriarcat dans lequel nous évoluions, dans les années 1970. Heureusement, ma mère nous disait tout l’inverse : « étudiez pour ne pas dépendre d’un homme ».

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