Shell veut coûte que coûte maintenir le dividende de ses actionnaires
Cette petit brève (latribune.fr | 23/12/2015), prise parmi des milliers d’autres, illustrant La grande déformation de l’entreprise de l’article précédent :
En juillet, Shell a annoncé la suppression de 6.500 postes, cette année.
Question : comment ne pas toucher aux dividendes alors que les cours du pétrole n’en finissent pas de chuter?
Réponse : réduire drastiquement les investissements et les coûts d’exploitation. Et achever la fusion à 65 milliards d’euros avec l’ex-British Gas. Royal Dutch Shell continue sa cure d’amaigrissement. Mardi 22 décembre, le groupe britannique a annoncé une réduction de ses projets d’investissements pour 2016, de 2 milliards de dollars, à 33 milliards de dollars (30 milliards d’euros). Le groupe souffre de la chute des cours de l’or noir. Mardi 22 décembre, le prix du baril de Brent a lui baissé à Londres de 24 cents à 36,11 dollars et atteint son plus bas niveau depuis 2004 en fin de séance. Le 30 juin 2015, il atteignait encore 63,22 dollars.
Le géant pétrolier anglo-néerlandais a par ailleurs évoqué sa fusion avec le groupe gazier BG Group (ex-British Gaz), qu’il compte finaliser le 15 février. Il assure que cela lui permettrait de réaliser pour 3,5 milliards de dollars de réductions de coûts et de maintenir ainsi son dividende à 1,88 dollar par action en dépit de la baisse des prix du pétrole.
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Publié le 30 décembre 2015, dans Programmation. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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