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IA – Q.0055 – Esprit es-tu là ?
Esprit de ‘retour’
Retour au meilleur des mondes, Aldous Huxley, 1958, traduit de l’anglais par Denise Meunier, extraits cités empruntés à la traduction de Jules Castier, Plon éditeur. C’est dans le chapitre 1 de ce livre de poche, dont le titre est ‘SURPOPULATION’, que Aldous Huxley pense à l’imparfait, écrivant de même page 9 :
«Alors que j’écrivais le Meilleur des Mondes » plus loin page 19-10 : « (…) ce qui permettrait à un tiers privilégié de la race humaine de tirer parti des deux systèmes : celui du libéralisme désordonné et celui du meilleur des mondes, beaucoup plus ordonné, dans lequel l’efficacité parfaite ne laissait place ni à la liberté ni à l’initiative personnel (…) je croyais que le passage de cet extrême à l’autre demanderait du temps, beaucoup de temps (…) »
Esprit d’une fable
Le début du ‘retour’ s’effectue par l’écrivain lui-même sur ce qu’il a écrit en deux mots : « En 1931 », ces 2 premiers mots de la page 9 sont suivis de :
« (…) le temps ne pressait pas encore (…) société intégralement organisée (…) système scientifique des castes * abolition du libre arbitre (…) conditionnement méthodique (…) servitude rendue tolérable (…) bonheur chimiquement provoqué (…) dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles (…) j’ai oublié la date exacte (…) dans ma fable (…) c’était sixième ou septième siècle après F. (après Ford) (…) univers assez macabre (…) cauchemar de ces années de dépression (…) deuxième quart de siècle après J.C. (…) Notre monde torturé par l ‘anarchie (…) le leur ** par un excès d’ordre.» © A.H. & © MFB → juste pour le recueil des mots ‘choisis’ de A.H. et de sa traductrice –
* castes, pourrait se lire ‘classes sociales ** le leur, ceux là même qui habitaient le monde de la fable