Le projet

Nous enrôler dans une «Armée anti- fake news.» Parce que les « (…) informations erronées peuvent s’immiscer dans chaque esprit (…) la connaissance n’en protège pas (…) le manque de vigilance (…) la paresse (…) la distraction (…) » C’est écrit p.99. Voilà comment je me sers d’un livre, en commençant par la fin pour savoir, vite, de quoi il s’agit.

Le choix

Écrire, parler, lire, compter…, nécessitent l’usage du ‘tamis’. C’est ‘mental’. C’est une ‘image’. On met le matériau dans le tamis, on secoue, ce qui reste sur la grille, ou ce qui est passé entre ses mailles, est bon ‘à prendre’. Tout dépend du ‘projet’ de départ.

Lire

Le voilà en question le livre sujet de cette chronique : Flammarion, collection France Positive 2024. France Positive est une association supervisée par Jacques Attali, 1^er conférencier au Grep saison 2023/2024. «IA et fake news» L’auteure du livre est aussi avocate et présidente de France Positive. Est-ce, totalement, déjà, du passé ce questionnement : «sommes-nous condamnés à la désinformation?» de 2024 par Julie Martinez .Titre & sous-titre sont en italiques et entre guillemets.

Le sous-titre

Après l’avoir lu, annoté, puis relu, cet ouvrage d’une centaine de pages, il me reste en mémoire ce mot du sous-titre : ‘condamnés’. Être ‘condamnés’ (‘en masse’, cf le ‘nous’) c’est grave.

L’exergue

Le choix de Julie Martinez s’est porté sur cette phrase de Françoise Seligmann : «La démocratie ne peut pas davantage se passer de la vérité qu’elle ne peut se passer du peuple.» p.9

La transformation

De la phrase ci-dessus je change trois mots: ‘Le capitalisme ne peut pas davantage se passer de l’IA qu’il ne peut se passer du peuple’. De cette nouvelle phrase, vous en faites ce que vous voulez, y compris de la verser dans un tamis.

La solution

Une fois ‘enrôlés’ dans l’armée, que fait-on ? On s’entraine sur 2 pages de 100 à 101.Tout est question de «réflexes» et de «vérifications». Tout est à vérifier : les « sources« , les « titres« , le » méta-texte « , les « images« , ainsi que…. «nos émotions»… «Anecdotiques» ces «petits gestes»… Oui, ‘anecdotiques’…Je pense… en milliards de ‘milliards de fois’… Pour ce faire on a recours au fact-checking de Google (sic) ainsi qu’au Storyful de Microsoft. p.96 (re sic)…

Les milliards

Les quelques milliards d’êtres humains pensants et réfléchissants que nous sommes, sont maintenant en connexion à environ 50%. C’est la blogueuse qui le dit, je n’ai pas d’autre projet que de signifier par cette approche chiffrée les approximations d’une réalité fluctuante, variables selon la taille des mailles du tamis utilisé pour les énoncer. De cette assertion, vous en faites ce que vous voulez. A signaler que vous avez la possibilité d’en rire, sourire ou de n’en rien faire.

Retour à l’introduction

Pour mémoire : le titre de la partie introductive de la narration de l’opuscule de Julia Martinez relative à notre ‘condamnation’ était : «L’IA. Arme secrète des fake news.»p.9

Coup d’œil sur la conclusion

Elle est dans une partie à laquelle l’auteure Julia Martinez a donné pour titre: «Combattre le feu par feu, recourir à l’I.A.» p.95. Voici qu’au milieu des cailloux, grains de sable, gravats, graviers, pierres…, il y a une… griotte…mûre, rouge, juteuse, fondante dans le tamis… «(…) En somme l’I.A. bien que ne constituant pas une solution miracle représente un outil prometteur pour lutter contre la propagation des fake news (…) » Voilà pour l’esprit de ce jour et de ce petit livre @+MFB

NB/ si vous ne prenez pas la peine de cliquer sur les liens, vous perdrez toute la saveur de la griotte que vous avez au fond du tamis