La «Sémiotique» et «Nous» 003
Première trace d’un avertissement
Jean Baudrillard est venu au Grep durant la saison 1995/1996, le numéro 11/12 d’un Parcours l’atteste. Nous sommes au Théâtre Sorano, le débat est animé par André Dupuy, dans la salle on retient son souffle, on est attentif, quelques uns toussotent, voilà ce que j’imagine, je n’y étais pas. Le conférencier s’exprime à propos De son livre le Crime Parfait. Il évoque la richesse métaphorique des véritables langages et langues (…) il pointe qu’avec le numérique on entre dans le codage, le chiffrage, l’exclusion de la matérialité même du langage et de son caractère ambigu, énigmatique.
«Pour la première fois dans l’histoire, on voit se profiler la possibilité d’un crime virtuellement parfait dont le langage serait l’objet et de la disparition totale de la fonction symbolique. »
Nota bene
N’oubliez |si possible| JAMAIS que je Vous parle de langage, que je suis un individu de genre humain, que je sais des choses et qu’une de mes intentions est de les partager avec «Vous». Aujourd’hui, ci-dessus, c’est de fait, ‘à propos’ des ‘propos’ de J. Baudrillard, et, ci-dessous , du lexème… Pour ce dernier c’est encore et toujours avec A. Greimas & J. Courtès que cela se passe.
Le lexème
La rencontre avec le lexème se fait dans les pages 335 à 33. Dans 1. on le trouve parmi les signes minimaux «d’une sémiotique manifestée» dans 2. la critique de la conception du lexème est facile à faire: le lexème n’est pas autonome dans 3. il est préférable de le considérer comme une unité de contenu ou figure [cf. Hjelmsvev] dans 4. on le saisit au moyen de deux représentations différentes : la virtualité et la réalisation dans 5. C’est une unité délimitable du niveau des signes, c’est un produit de l’histoire ou de l’usage.
copyright @+ MFB ©
Publié le 10/05/2024, dans Non classé, et tagué Humanisme. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
Poster un commentaire
Comments 0